Lebenswirklichkeiten und politische Konstruktionen in Grenzregionen

Gegenstand des Buchs ist die Großregion SaarLorLux als soziale (Re-)Produktion – sowohl auf Ebene der Lebenswirklichkeiten als auch der politischen Konstruktionen. Die Autoren untersuchen fünf Bereiche grenzüberschreitender gesellschaftlicher Praxis – jeweils verstanden als Kristallisationspunkt eines grenzüberschreitenden Wirtschafts- und Beschäftigungsraums, politischen Handlungsraums, Lebens- und Identitätsraums, medialen Kommunikationsraums sowie Kulturraums.

Am Beispiel der Großregion SaarLorLux gibt der Band Antworten auf die Frage, wie grenzüberschreitende Räume entstehen und was sie ausmacht. Der Band umfasst 16 deutsch- und französischsprachige Beiträge von 19 Autoren aus Deutschland, Frankreich und Luxemburg.

Die Publikation umfasst eine Vielzahl von Beiträgen zu höchst aktuellen Themen und zeichnet sich durch die Aufnahme sehr unterschiedlicher Sichtweisen aus. […] In nahezu allen Beiträgen wird deutlich, dass die Frage der künftigen Entwicklung der Grossregion SaarLorLux ein interdisziplinäres Thema bleiben wird.

Gabi Troeger-Weiß in disP - The Planning Review 52 (2), 2016, S. 75.

Inhalt

Wirtschaft und grenzüberschreitender Arbeitsmarkt
Governance und grenzüberschreitende Zusammenarbeit
Grenzüberschreitende Alltagspraktiken und Identitäten
Medienpraktiken und grenzüberschreitende Medienöffentlichkeiten
Kunst und grenzüberschreitende Kulturpolitik

Autorenbeiträge

Malte Helfer – Die Industrialisierung der Großregion SaarLorLux
Die Großregion SaarLorLux wird zumeist mit der noch relativ jungen grenzüberschreitenden politischen Kooperation in Verbindung gebracht. Weitaus prägender für das, was als großregionale Lebenswirklichkeit verstanden werden kann, sind jedoch die historisch weit zurückreichenden wirtschaftlichen Entwicklungen und Beziehungen, auf die die politische Kooperation letztendlich zurückgeht. Aufgrund der Tatsache, dass sich 1871 und im Zuge der beiden Weltkriege die politische Zugehörigkeit einiger Teilräume mehrfach änderte, wurde die Großregion SaarLorLux für die Wirtschaft, insbesondere die Industrie, schon lange Lebenswirklichkeit bevor dieser Begriff geprägt wurde. Später dann stellten ab den 1960er Jahren die Kohlenkrise und seit Mitte der 1970er Jahre auch die Stahlkrise die benachbarten Regionen mit ihren ähnlichen Wirtschaftsstrukturen vor vergleichbare Probleme, denen man gemeinsam besser begegnen konnte, woraufhin sich zunehmend auch eine politische Zusammenarbeit entwickelte. Wie kam es zu diesen ähnlichen Wirtschaftsstrukturen und wie hat sich die grenzüberschreitende wirtschaftliche Kooperation bis heute entwickelt? Dieser Beitrag betrachtet die industrielle Entwicklung der Großregion SaarLorLux, deren Lebenswirklichkeit sich zunächst vor allem in grenzüberschreitenden Innovationen und unternehmerischen Tätigkeiten ausdrückt, von ihren Anfängen bis zu den industriellen Krisen der Nachkriegszeit. Der Beitrag von Peter Dörrenbächer in diesem Band beleuchtet weiter den Umgang mit den Krisen und arbeitet die Gemeinsamkeiten und Unterschiede der jüngeren und aktuellen wirtschaftlichen Entwicklung heraus.

H. Peter Dörrenbächer – Ein grenzüberschreitender Wirtschaftsraum? Gemeinsame und individuelle Entwicklungen seit der Krise des Montansektors
Dieser Beitrag beschreibt und analysiert den Strukturwandel im SaarLorLux-Raum und geht dabei der Frage nach, ob dieser noch eine gemeinsame Wirtschaftsregion darstellt. Das Saarland, Lothringen und Luxemburg bildeten lange Zeit einen gemeinsamen Wirtschaftsraum, der vom Montansektor geprägt wurde. Seit Anfang der 1960er Jahre erlebten alle drei Regionen – zunächst im Zuge der Kohlekrise, später der Stahlkrise – einen tiefgreifenden Strukturwandel. Dieser Wandel verlief in den einzelnen Regionen recht unterschiedlich: Im Saarland und in Lothringen wurden viele Industriebetriebe angesiedelt; heute bildet die Automobilindustrie einen wesentlichen Schwerpunkt in beiden Regionen. In Luxemburg dagegen entwickelten sich der Dienstleistungssektor und insbesondere der Finanzsektor außerordentlich dynamisch. In der Europäischen Union hat Luxemburg heute das höchste Bruttoinlandsprodukt, so dass hinterfragt werden kann, ob das Saarland, Lothringen und Luxemburg noch eine gemeinsame Wirtschaftsregion bilden. Trotz der unterschiedlichen Entwicklung in den drei Regionen kann am Konzept der  grenzüberschreitenden Wirtschaftsregion SaarLorLux festgehalten werden, wenngleich dieses keine identische Wirtschaftsstruktur und -entwicklung in den Teilgebieten unterstellt. Die Wirtschaftsregion SaarLorLux ist vielmehr von Heterogenitäten und darauf basierenden Austauschprozessen gekennzeichnet.

Rachid Belkacem et Isabelle Pigeron-Piroth – Un marché de l’emploi intégré ? L’emploi frontalier et ses dimensions socioéconomiques
Dans le cadre de cet ouvrage questionnant les réalités de la Grande Région SaarLorLux, notre contribution se focalise sur l’emploi, et plus particulièrement sur le travail frontalier qui concerne 213 400 personnes au sein de cet espace. Deux principales questions organisent notre problématique. Dans quelle mesure le travail frontalier permet-il de donner une réalité concrète à la Grande Région SaarLorLux ? Et, peut-on considérer que le marché du travail soit transfrontalier ? Les nombreux flux de travailleurs frontaliers entre les différents territoires de ce grand espace géographique, leurs origines historiques, leur évolution ainsi que leur caractère structurel donnent une réalité et une légitimité à cette Grande Région  SaarLorLux qui se vit et se pratique tous les jours par un grand nombre d’acteurs. Les profils très différents des travailleurs frontaliers révèlent un ajustement non seulement quantitatif, mais aussi qualitatif, entre besoins et disponibilités de main-d’œuvre de part et d’autre des frontières. Mais suffit-il de considérer ces nombreuses mobilités transfrontalières du travail pour postuler une intégration effective de ces différents territoires à la Grande Région SaarLorLux ? La réponse est nuancée. En effet, certains éléments donnent à penser que l’intégration transfrontalière reste limitée et le marché de l’emploi transfrontalier restreint. La définition du périmètre de la Grande Région SaarLorLux n’y est  pas étrangère, car le travail frontalier reste un phénomène relativement concentré autour des frontières. Par ailleurs, malgré des avancées manifestes, plusieurs freins à la libre circulation subsistent, ainsi que des points problématiques en matière de statut de travailleur frontalier, dus aux différences de législations sociales du travail entre les pays concernés.

Franz Clément – La représentation politique dans la Grande Région SaarLorLux : institutions, compétences et coopérations
La question des institutions a toujours été fondamentale dans des espaces structurés socialement. Les institutions sont nécessaires pour réguler certaines relations entre les habitants d’espaces considérés. La Grande Région SaarLorLux avec ses flux de travailleurs et son espace étroit brassant diverses nationalités, mais prenant aussi en compte des notions de résidence et de pays de travail frontalier, n’échappe pas à la question. Si elle ne correspond pas aux réalités institutionnelles d’un Etat indépendant, elle n’échappe toutefois pas à la question des institutions chargées de son animation et de son administration, comme nous allons le constater. Nous allons dans un premier temps exposer l’évolution des institutions propres à cet espace, institutions apparues dès les années soixante. Dans un second chapitre nous nous pencherons sur la question de savoir si les institutions de cette Grande Région SaarLorLux sont bien en correspondance politique avec l’aspect territorial qu’elles sont censées représenter. Puis, nous verrons quelles sont les actions concrètes qui prennent forme dans l’espace de la Grande Région SaarLorLux. Ensuite, nous verrons qu’existent des formes de collaborations plus poussées dans la Grande Région SaarLorLux et nous nourrirons pour conclure quelques réflexions sur son proche devenir.

Estelle Evrard et Christian Schulz – Vers une région métropolitaine polycentrique ? Enjeux d’un aménagement transfrontalier du territoire
Construire une « Région métropolitaine polycentrique transfrontalière » (RMPT) en Grande Région SaarLorLux, telle était l’ambition formulée par le Sommet des Exécutifs en 2009. Cette stratégie a été confirmée et affinée au fil des Sommets ; la dernière étape en date étant le souhait, exprimé par la présidence Rhénan-Palatine en 2013, de développer en commun un « schéma de développement territorial ». Cette ambition révèle le caractère stratégique de l’aménagement du territoire dans la coopération transfrontalière. Les acteurs politiques entendent d’une part répondre à certaines préoccupations des citoyens, acteurs économiques et associatifs confrontés dans leur quotidien à la réalité des effets frontières. D’autre part, leur projet politique vise à favoriser un développement spatial plus durable en termes environnementaux. La présente contribution propose de décrypter dans un premier temps les enjeux de la coopération dans le domaine de l’aménagement du territoire en mettant en particulier en avant les multiples asymétries politiques, administratives, culturelles et sociales qui le caractérise. Ces dernières contribuent à structurer les rapports de force transfrontaliers ainsi que la mise sur pied d’une gouvernance multi-niveaux. Cette contribution revient également sur le caractère transversal de l’aménagement du territoire pour traiter des interdépendances fonctionnelles croissantes et de plus en plus variées. Ensuite, cette contribution analyse de manière critique les enjeux plus spécifiques du positionnement métropolitain et polycentrique ancrés à la stratégie RMPT. Enfin, deux premières réalisations mises sur pied dans le sillage de la stratégie RMPT sont examinées, le Groupement européen de coopération transfrontalière (GECT) Secrétariat du Sommet ainsi que le Système d’information géographique Grande Région (SIG-GR). Si cette institutionnalisation peut participer à opérationnaliser la stratégie RMPT, elle ne se révèle être qu’une première étape dans cette direction.

Antje Schönwald – Alle an einem Strang? Zur Rolle von Identitäten und Stereotypen in der grenzüberschreitenden Kooperation
Räumliche Grenzen innerhalb der EU werden in vielerlei Hinsicht durchlässiger. Nationalstaaten geben Kompetenzen sowohl an die höhere europäische Ebene als auch an niedrigere regionale Ebenen ab. In diesem Prozess neu konstruierte grenzüberschreitende Verflechtungsräume versprechen sich von einer Steigerung des Zusammengehörigkeitsgefühls der Bewohner, häufig ist auch die Rede von einer gemeinsamen Identität, verbesserte Kooperationsbedingungen. Dabei versuchen die Regionen nicht selten die politische Konstruktion zu verdecken, indem (häufig historische) gesamtregionale Gemeinsamkeiten inszeniert werden. Die in diesem Beitrag vorgestellte Untersuchung in der Großregion SaarLorLux, in der 29 grenzüberschreitend tätige Akteure aus unterschiedlichen Arbeitsfeldern qualitativ befragt wurden, zeigt jedoch, dass politische Konstruktion und Lebenswirklichkeit sich nicht ausschließen (müssen). Den Akteuren ist der Konstruktcharakter der territorialen Abgrenzung der Großregion SaarLorLux bewusst, trotzdem bildet der Verflechtungsraum für viele einen Teil ihrer Lebenswelt. Großregionale Identitätstypen, die analysiert werden, unterscheiden sich entscheidend von modernen Identitätskonzepten, wie dem der nationalen Identität mit primordialen Zusammengehörigkeitskriterien. Vielmehr sind sie als nebeneinander stehende postmoderne Patchworkidentitätstypen zu beschreiben.

Christian Wille – Grenzüberschreitende Alltagspraktiken in der Großregion SaarLorLux: eine Bestandsaufnahme
In diesem Beitrag werden Alltagspraktiken untersucht, die von den Einwohnern des Saarlandes, Lothringens, Luxemburgs, von Rheinland-Pfalz und Wallonien in angrenzenden Regionen im Ausland ausgeführt werden. Dafür leitend ist die Überlegung, dass sich die Großregion SaarLorLux anhand der grenzüberschreitenden Ausführungen von Alltagspraktiken ihrer Bewohner als grenzüberschreitende Lebenswirklichkeit bestimmen lässt. In einer solchen sozialkonstruktivistischen Perspektive wird nicht danach gefragt, was die Großregion SaarLorLux ist, sondern auf welche Weisen sie konstituiert wird bzw. wie sie sich im Alltag ihrer Bewohner manifestiert. Dafür werden die am häufigsten grenzüberschreitend ausgeführten Alltagspraktiken näher betrachtet, zu denen das Einkaufen für den täglichen Bedarf, das freizeitorientierte Shoppen, das Erholen im Grünen/Tourismus, das Besuchen von kulturellen Veranstaltungen sowie das Besuchen von Freunden und Familienmitgliedern zählen. Die Betrachtungen basieren auf drei rezenten empirischen Studien im Untersuchungsraum und daraus ausgewählten Befunden, die zueinander in Beziehung gesetzt sowie soziokulturell und sozioökonomisch eingeordnet werden mit dem Ziel, die räumliche Organisation, die Motive und andere Kontextfaktoren von grenzüberschreitenden Alltagspraktiken in der Großregion SaarLorLux herauszuarbeiten. Über dieses Vorgehen werden Mobilitätsströme und räumliche Schwerpunkte im Kontext von Alltagspraktiken rekonstruiert und Einblicke gegeben in die Beschaffenheit von grenzüberschreitenden Lebenswirklichkeiten in der Großregion SaarLorLux. zum Beitrag

Gundula Scholz – Die Großregion SaarLorLux zwischen Vision und Wirklichkeit: Grenzüberschreitende Alltagspraktiken und Raumbilder von Jugendlichen
In der Großregion SaarLorLux leben Menschen mit verschiedenen kulturellen Hintergründen in einer multikulturellen Gesellschaft zusammen, die aber oftmals stark von einem Nebeneinander und von Unterschieden geprägt ist. In dem Beitrag werden Erkenntnisse aus einer wahrnehmungsgeographischen Langzeitstudie über das aktionsräumliche Verhalten der Bewohner (vor allem Jugendlicher) in der Großregion SaarLorLux vorgestellt und Potenziale und Defizite für das alltägliche grenzüberschreitende Zusammenleben der Bevölkerung abgeleitet. Durch die Fokussierung auf die Befragung von jungen Menschen, die die Zukunft darstellen, wird der Frage nachgegangen, ob traditionelle und eventuell auch tradierte Vorstellungen vom Leben im Grenzraum von Generation zu Generation weitergegeben werden und die Jüngeren beeinflussen. Es wird außerdem diskutiert, inwieweit die Grenzen in den Köpfen der Einwohner auch nach ihrer Öffnung durch das Schengener Abkommen bestehen bleiben und inwieweit die Bewohner einer Grenzregion diesen besonderen Lebensraum in ihrem Alltag nutzen. Daneben wird gefragt, inwieweit sie ein Zugehörigkeitsgefühl für einen Raum entwickeln, der allerdings mehrere räumliche Abgrenzungen besitzt und daher unterschiedlich definiert wird. Aus diesem Grund wird in dem Beitrag erarbeitet, wie die Großregion SaarLorLux von seinen Bewohnern abgegrenzt wird, so dass ein neues Bild entsteht, das nicht politisch konstruiert ist, sondern den Vorstellungen der Bewohner entspricht.

Elisabeth Boesen und Gregor Schnuer – Wohnen jenseits der Grenze. Regionale Integration und ihre lokalen Verwirklichungen
Die Großregion SaarLorLux ist wie kaum eine andere Region Europas durch grenzüberschreitende Bewegungen gekennzeichnet. Sichtbarste Erscheinungsform dieser Mobilität sind die täglichen Pendlerströme nach Luxemburg. Seit einigen Jahren ist als eine weitere Form die grenzüberschreitende Wohnmigration hinzugekommen, die, anders als das Arbeitspendeln, von Luxemburg, dem wirtschaftlichen Zentrum der Region, in die Peripherie, die belgischen, französischen und deutschen Grenzregionen, führt. Eine wesentliche Ursache dieser Entwicklung liegt in den stetig steigenden Preisen für Wohnraum im Großherzogtum.
Basierend auf den Ergebnissen einer an der Universität Luxemburg durchgeführten Studie, die sich insbesondere mit der Wohnmigration von Luxemburg in den deutschen Moselraum beschäftigt, wird das Phänomen der grenzüberschreitenden Wohnmigration beleuchtet und mit ähnlichen Erscheinungen in anderen europäischen Regionen verglichen. Der Beitrag liefert einen Einblick in die Vielgestaltigkeit der individuellen sozialen und kulturellen Integrationsprozesse, die mit dieser relativ neuen Mobilitätsform verbunden sind und die trotz ihres numerisch noch relativ geringen Ausmaßes bedeutenden Einfluss auf die regionale Entwicklung und die Verwirklichung der Großregion SaarLorLux jenseits ihrer politischen Konstruktion haben. Zugleich behandeln die Autoren ausgehend von der Analyse dieser spezifischen Mobilitätserscheinung theoretisch-konzeptuelle Fragen, die für das weitere Feld der borderland studies und der Mobilitätsforschung von Belang sind.

Elena Kreutzer – Grenzüberschreitende Medienöffentlichkeiten? Zur Berichterstattung im SaarLorLux-Raum am Beispiel von ‚Migration‘
Vergleichende Analysen von Medienberichterstattungen im SaarLorLux-Region wurden im Hinblick auf Migration bisher nicht durchgeführt. Dieses Forschungsdefizit entspricht dem generellen Trend, dass Grenzregionen in komparativen medienanalytischen Studien kaum eine Rolle spielen. In diesem Beitrag aber wird die Darstellung von Migranten in den Medien des saarländisch-lothringisch-luxemburgischen Grenzraums am Beispiel der auflagenstärksten regionalen Tageszeitungen vergleichend untersucht. Dem liegt die generelle Frage nach grenzüberschreitenden Medienöffentlichkeiten in der SaarLorLux-Region zu Grunde, d.h. ob eine wechselseitige Verschränkung nationaler Medienöffentlichkeiten auszumachen ist. Von einer grenzüberschreitenden Medienöffentlichkeit wird gesprochen, wenn die gleichen Themen zur gleichen Zeit mit ähnlicher Intensität in den untersuchten Medien des SaarLorLux-Raums diskutiert werden und wenn grenzüberschreitende Berichterstattungsmuster zu bestimmten Migrantengruppen vorliegen. Über die auf diese Aspekte eingestellte Analyse wird bestimmt, inwiefern die Zirkulation von Informationen eine Dominanz nationaler Souveränitätsansprüche (als Hinweis auf politische Konstruktionen) oder eine grenzüberschreitende Durchlässigkeiten (als Hinweis auf grenzüberschreitende Lebenswirklichkeiten) anzeigt. Das Beispiel der Berichterstattung zum Thema ‚Migration’ macht deutlich, dass im SaarLorLux-Raum weniger von einer homogenen grenzüberschreitenden Öffentlichkeit gesprochen werden kann, denn vielmehr von nationalen Differenzierungen geprägten medialen Öffentlichkeitskonstruktionen. Das bedeutet, der grenzüberschreitende intermediale Austausch von Informationen und Meinungen ist nur schwach ausgeprägt und lässt in dieser Hinsicht nur in Ansätzen auf eine SaarLorLux-Region als Lebenswirklichkeit schließen.

Vincent Goulet et Christoph Vatter – L’espace médiatique transfrontalier : médias, flux d’informations et pratiques journalistiques
L’objectif de cette contribution est de discuter la circulation des informations médiatiques au travers les multiples frontières étatiques, linguistiques, culturelles et sociales de la Grande Région SaarLorLux et d’analyser les interactions entre les espaces médiatiques et les espaces politiques. Les uns et les autres, d’après l’analyse des différentes offres médiatiques (de la presse quotidienne régionale aux médias audiovisuels et numériques), apparaissent relativement compartimentées dans des espaces nationaux, ce qui restreint les possibilités de circulations des nouvelles mais aussi la projection des populations dans une identité « grand régionale » partagée. L’intégration médiatique s’avère d’autant plus difficile à réaliser que les pratiques journalistiques, comme les routines professionnelles et les rapports aux sources que l´on peut par exemple appréhender lors des conférences de presse ou le traitement des faits divers, sont spécifiques à chaque pays. Sans espace médiatique commun, les pratiques quotidiennes des habitants peinent à être mise en relation avec les institutions politiques transfrontalières. Cependant, de nouveaux médias et supports communicationnels émergent qui peuvent intégrer le « champ politico-culturel du transfrontalier », un espace social particulier dont nous faisons l’hypothèse et qui rassemble l’ensemble d’acteurs engagés pour l’intégration interrégionale.

Monika Sonntag – „Für uns ist die grenzüberschreitende Zusammenarbeit eine Selbstverständlichkeit …“ – die Großregion SaarLorLux aus Sicht von Kulturakteuren
Die kulturpolitischen Kooperationsvereinbarungen der Großregion SaarLorLux enthalten das Ziel, durch die Förderung der grenzüberschreitenden Mobilität von Kulturschaffenden und des Publikums einen gemeinsamen „Lebens- und Kulturraum“ zu schaffen. Der Beitrag lässt Kulturakteure zu Wort kommen, die diese kulturpolitischen Ziele durch ihre Kooperationsprojekte mit Leben füllen. Hierzu gehören erstens jene Mitarbeiter der regionalen Kulturministerien, die mit der Koordination und Ausgestaltung grenzüberschreitender Förderprogramme betraut sind. Sie setzen die Ziele der Politik in konkrete Maßnahmen um und haben zugleich direkten Kontakt zu den Kulturschaffenden. Kulturpolitisch ist die Großregion aus ihrer Sicht bislang nur bedingt zu einer Lebenswirklichkeit geworden, da Eigeninteressen und ein unterschiedlich hohes politisches Engagement der Teilregionen die Zusammenarbeit behinderten. Demgegenüber sind die Kulturschaffenden – als zweite befragte Akteursgruppe – im Rahmen ihrer grenzüberschreitenden Kooperationsprojekte vergleichsweise mobil; sie begreifen die Grenzregion als eigenen Handlungsraum und erreichen durch die grenzüberschreitende Zusammenarbeit mit Kulturschaffenden der Nachbarregionen Synergieeffekte und eine höhere Sichtbarkeit ihrer eigenen Kulturprojekte. Angesichts der ohnehin internationalen Ausrichtung ihrer Arbeit ist die Großregion SaarLorLux für sie persönlich zwar ein wichtiger, aber nicht notwendigerweise der wichtigste Handlungsraum. Vielmehr suchen sie weltweit nach Kooperationspartnern mit ähnlichen künstlerischen Ambitionen. Dabei bemühen sie sich auch, ein grenzüberschreitendes Publikum zu erreichen. Die Mobilität des Publikums in der Großregion SaarLorLux wiederum stellt nach Ansicht der befragten Kulturakteure eine zentrale kulturpolitische Herausforderung dar. Bei genauerer Betrachtung stehen der Mobilität soziale Grenzen des Zugangs zu Bildung und Kultur buchstäblich im Wege. Kulturpolitisch wären diese Grenzen zu berücksichtigen, um die Großregion SaarLorLux als gemeinsamen „Lebens- und Kulturraum“ zu gestalten und über die Förderung sichtbarer Kulturevents in den städtischen Zentren für die ohnehin mobile Bevölkerung hinauszugehen.

Gaëlle Crenn – Stratégies et dispositifs culturels dans la construction d’un espace culturel. Les politiques muséales de « Luxembourg et Grande Région – Capitale européenne de la culture 2007 »
La désignation de  « Luxembourg et Grande Région » au titre de Capitale européenne de la culture en 2007 a constitué une opportunité pour développer un espace culturel commun à travers le déploiement d’une programmation culturelle transfrontalière de grande ampleur. L’événement a été mobilisé par les acteurs politiques afin de renforcer le sentiment d’appartenance des populations au territoire, de même que la notoriété culturelle du Luxembourg et des régions associées aux yeux des publics externes. Ce fut aussi l’occasion de mettre en œuvre les prémices d’une politique culturelle transfrontalière, et de mettre à l’épreuve des stratégies et des dispositifs de coopération culturels innovants. Dans le domaine muséal, des stratégies principalement fondées sur la mise en réseaux d’équipements mais aussi sur l’investissement de lieux industriels réaffectés pour des expositions spectaculaires ont été déployées. A travers l’analyse de la mise en œuvre et de la réception de ces dispositifs muséaux, l’étude montre de quelle façon cette politique volontariste contribue à la construction de nouveaux espaces communs d’appartenance, tout en révélant la persistance des attachements des acteurs culturels et des populations à des territoires et des identités singuliers. C’est dans l’appréciation de ces expériences par les publics que se mesure la place de la Grande Région SaarLorLux comme territoire commun d’appartenance, comme réalité de la vie quotidienne. Pour renforcer celle-ci, il reste indispensable de tenir compte des déterminations culturelles et linguistiques structurant les communautés sur le territoire grand-régional, ainsi que des pratiques culturelles, de la mobilité et des attentes des publics considérés.

Eva Mendgen – Europäische Kulturgemeinschaft: Kristallglasmacher in der Großregion-Grande Région: une communauté culturelle du savoir-faire
Die Kunst der Glasmacher spielt in der Großregion bis heute eine besondere, wenn auch von Politik und Öffentlichkeit weitgehend unbeachtete Rolle. Der anhaltende Erfolg dieses Wirtschaftszweiges ist auch auf die frühe europäische Lebenswirklichkeit der Glasmacher zurückzuführen. Die Glasmachergemeinden mussten im Laufe der Jahrhunderte Antworten auf zahlreiche Herausforderungen politischer, technischer, sozialer Art finden. Regional verankert, orientierten sie sich doch schon von Beginn an international und begegneten so Strukturwandlungen aller Art erfolgreich. Glas ist ein Gemeinschaftsprodukt, Ergebnis der Zusammenarbeit, so zumindest definieren es die Meilleur ouvriers dieses Handwerks, die Kristallglasmacher als Nachfolger der im 15. Jahrhundert zuerst eingewanderten ‚Glasadeligen‘. Jedes Produkt ist Teil einer komplexen Geschichte, gleichgültig ob es sich um in kleinen Serien handgefertigtes Kristallglas, kostbare Einzelstücke wie die Vasen des Künstlers Émile Gallé oder automatisch hergestellte Gebrauchsglasartikel handelt – Produkte, die allesamt so erfolgreich waren, dass sie weltweit exportiert wurden und zum Teil noch werden. In diesem Fall ist es die politische Konstruktion der Großregion Saarland-Lothringen-Luxemburg-Rheinland-Pfalz-Wallonien – und nicht etwa einer Großregion SaarLorLux, die auf eine andere Fährte führt, nämlich die des Montandreiecks –, die es uns erlaubt, Zusammenhänge wahrzunehmen, die auf der Hand liegen: die Vernetzung der Glasmacher, ihre grenzübergreifenden Ideale und die Besonderheit ihres Savoir-faires, die sie zu einer Kulturgemeinschaft der Schaffenden werden lassen; jener communauté culturelle, die Robert Schuman in seinem Buch Pour l’Europe (1963) als Grundvoraussetzung für das Gedeihen Europas ansieht.

Interview mit dem Herausgeber

»Bücher, die die Welt nicht braucht.« Warum trifft das auf Ihr Buch nicht zu?
Es ist das erste Buch, das sich derart umfassend und wissenschaftlich fundiert mit der Großregion SaarLorLux auseinandersetzt. Es kann als multidisziplinäres Kompendium dieser Grenzregion gelesen werden, aber auch als kritische Annäherung an grenzüberschreitende Raumproduktionen. Das Buch bündelt somit neues Wissen über die Großregion SaarLorLux und leistet einen empirischen Beitrag in den Border Studies.

Welche neuen Perspektiven eröffnet Ihr Buch?
Das Buch hinterfragt die zumeist vorausgesetzte Existenz von Grenzregionen. Die Autoren untersuchen dafür grenzüberschreitende Lebenswirklichkeiten und politische Konstruktionen als Mechanismen von Raumproduktionen. Darüber werden Einsichten gewonnen in diskursive und handlungspraktische Raumkonstruktionen, ihre Logiken und in die Rolle von nationalen Grenzen. Das Zusammenspiel von Lebenswirklichkeiten und politischen Konstruktionen zeigt, dass sie oft nur bedingt ineinandergreifen.

Welche Bedeutung kommt dem Thema in den aktuellen Forschungsdebatten zu?
In den Border Studies hat sich eine Forschungshaltung durchgesetzt, die als ‚Dezentrierung der Grenze’ bezeichnet werden kann und auf das soziale Verhandeln von Grenzen fokussiert. Dabei aus dem Blick geraten jedoch oft territoriale Gliederungen als Bedingungen und Anleitungen von sozialen Grenzverhandlungen. Die Buchbeiträge greifen die territoriale und soziale Dimension von Grenzen aber gleichermaßen auf und stellen sie in einen Zusammenhang.

Mit wem würden Sie Ihr Buch am liebsten diskutieren?
Durch die thematische Vielfalt und multiplen Zugänge spricht das Buch unterschiedliche Disziplinen an, für Geographen und Soziologen ist es aber eine besonders spannende Lektüre. Denn erprobte Denkmodelle für Raum, Gesellschaft oder Kultur greifen in grenzüberschreitenden Zusammenhängen selten und fordern neue Sichtweisen ein. Diese gemeinsam zu diskutieren und für die Border Studies fruchtbar zu machen, ist außerordentlich lohnenswert.

Ihr Buch in einem Satz:
Am Beispiel der Großregion SaarLorLux gibt der Band Antworten auf die Frage, wie grenzüberschreitende Räume entstehen und was sie ausmacht.

Downloads

Wille, Christian: Zur Einleitung: Lebenswirklichkeiten und politische Konstruktionen in Grenzregionen. In: Wille, Christian (Hg.): Lebenswirklichkeiten und politische Konstruktionen in Grenzregionen. Das Beispiel der Großregion SaarLorLux: Wirtschaft – Politik – Alltag – Kultur. transcript, 2015, IX-XVI. download

Wille, Christian: Grenzüberschreitende Alltagspraktiken in der Großregion SaarLorLux: eine Bestandsaufnahme. In: Wille, Christian (Hg.): Lebenswirklichkeiten und politische Konstruktionen in Grenzregionen. Das Beispiel der Großregion SaarLorLux: Wirtschaft – Politik – Alltag – Kultur. transcript, 2015, 133-156. download

Die Stärke der Publikation liegt in ihrem interdisziplinären Ansatz [...] Einen tieferen Einstieg in die Themen kann ein Sammelband, der so viele Zugänge zu einer Fragestellung präsentiert, nicht bieten.

Ines Funk in Forum für Politik, Gesellschaft und Kultur, Nr. 356, 2015, S. 14.

Der konstruktivistische Raumbegriff erweist sich analytisch ebenso wertvoll wie vielfältig, gerade wenn die Bedeutung geografischer Grenzlinien in den Hintergrund tritt.

Matthias Lemke in Portal für Politikwissenschaft (06.10.2016)

Ein sehr interessantes und umfangreiches Werk, welches das Spannungsfeld zwischen politischer Konstruktion und Lebenswirklichkeit verdeutlicht und die häufig angesprochene Vielfalt der Großregion SaarLorLux anschaulich widerspiegelt.

Beate Caesar in Hémecht 3 (2016), S. 372-375.

Die Beiträge zeigen, dass es nach wie vor unterschiedliche Lebenswirklichkeiten in der Region gibt und dass trotz Durchlässigkeit nationaler Grenzen weiterhin sozial bedingte Grenzziehungen bedeutsam sind.

Joachim Burdack in Berichte. Geographie und Landeskunde 90 (2016), S. 265-266.

Wille (Hg.) (2015): Lebenswirklichkeiten und politische Konstruktionen in Grenzregionen. Das Beispiel der Großregion SaarLorLux. Wirtschaft – Politik – Alltag – Kultur. transcript. mehr Info